Archives de catégorie : OS

Ubuntu, CMake, gdb, Eclipse et… Doctor Who

#RetirezMoiPhotoshop
#RetirezMoiPhotoshop

J’ai rencontré l’autre jour un problème qui s’est avéré assez compliqué alors que je cherchais à faire un truc simple à la base : je voulais ouvrir un projet de code C++ généré par CMake dans l’éditeur Eclipse et pouvoir le déboguer avec le débogueur inclus dans Eclipse. Sauf que bien sûr ça ne fonctionnait pas…

Et je me suis par la suite rendu compte qu’il ne s’agissait pas seulement d’un problème d’Eclipse mais que tous les logiciels utilisés à côté avaient également, à des degrés divers, leur part de responsabilité. Ou quand les logiciels se liguent pour faire chier au maximum !

Cet article est en rédaction depuis un moment, mais quel meilleur moment qu’aujourd’hui pour le publier puisque s’organise ce Dimanche à Lyon le Doctor Who Day ? Considérons donc qu’il s’agira de ma maigre participation vu qu’exceptionnellement, cet article sera narré (à grand renfort de gifs) par des acteurs de la série Doctor Who.

Bon, déjà que c’est un article au sujet extrêmement technique de base, pas sûr que l’on comprenne encore bien le problème de base ou la solution à y apporter, mais au moins une chose est sûre: cet article sera unique. Et c’était très amusant à écrire.

C’est parti. 🙂

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Quassel: No DockManager available

quasselIl m’est arrivé un drôle de tour ce matin…

J’utilise Quassel IRC, un client IRC connecté à un serveur distant, ce qui permet notamment d’apparaître connecté et de lire ce qui s’est dit lorsque vous n’êtes pas là.

Le problème du jour n’est pas là : sur ma bonne vieille Ubuntu utilisant sa bonne vieille interface Unity, aujourd’hui, Quassel refuse de démarrer. Enfer et damnation.

Ou plus exactement : il se lance, mais sans fenêtre ! Il apparaît bien dans la liste des processus lancés, mais nulle part sur l’interface graphique, impossible d’interagir avec.

Lorsqu’on lance le programme (quasselclient) en console, une unique ligne cryptique apparaît : « No DockManager available » . Après quelques recherches, j’apprends que c’est un bug connu, mais réputé résolu et datant d’un autre âge… Mais alors quand on y est quand même confronté, que faire ?

Mon salut est tout simplement venu d’un « wipe out » : dans mon cas (Ubuntu), je suis allé dans le dossier de config de Quassel (~/.config/quassel-irc.org), et j’ai effacé tous les fichiers de config de Quassel comme un gros bourrin (rm *) !

Et là, pif paf pouf, après ça mon Quassel a remarché. Comme par magie. Bon évidemment je n’avais rien de très important dans ce dossier, mais n’oubliez pas de faire une sauvegarde ailleurs si vous essayez.

À bon entendeur…

Installer la bibliothèque Google Test sur Ubuntu

Hello,

aujourd’hui j’ai voulu essayer d’installer la bibliothèque de tests unitaires produite par Google, googletest.

J’ai donc installé l’archive disponible sur leur page Google Code, et ai tenté de lancer la version Makefile de l’installation (étant sur Ubuntu)…

Et là, quelle ne fut pas ma surprise en voyant une flopée d’erreurs sortir de g++:

/home/baron_a/gtest-1.6.0/make/../include/gtest/internal/gtest-port.h:1379: undefined reference to `pthread_setspecific’
collect2: error: ld returned 1 exit status

Heureusement, cela semble être un problème bien connu et la résolution est simple: dans le Makefile de gtest il faut remplacer dans la (les?) ligne(s):

sample1_unittest : sample1.o sample1_unittest.o gtest_main.a
$(CXX) $(CPPFLAGS) $(CXXFLAGS) -lpthread $^ -o $@

l’option -lpthread par l’option -pthread (retirer le petit L au début, quoi, en gros), et voilà ça fonctionne ! \o/ Je me demande si ils le corrigeront un jour… Notez d’ailleurs qu’il y a d’autres moyens d’installation fournis, comme un CMakeLists.txt pour utiliser CMake.

J’ai également vu qu’il y avait un paquet nommé libgtest-dev dans Aptitude, mais je ne l’ai pas installé pour essayer.

For the World Is Hollow and I Have Touched the Skype (Ubuntu 13.04)

(Pour le coup, ce n’est pas vraiment la faute d’Ubuntu)

Aujourd’hui, un nouveau billet dans la catégorie « les petits problèmes de la vie de tous les jours sous Ubuntu »…

Cette fois-ci avec Skype, le célèbre logiciel de messagerie instantanée. J’ai d’abord eu des difficultés pour l’installer sur Ubuntu 13.04, pour ensuite me rendre compte que les notifications marchaient pas. Comment résoudre ces problèmes ? La réponse dans la suite !

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« E: Encountered a section with no Package: header »

Aujourd’ hui encore, j’ ai eu affaire à une « Ubunturie« , comprendre, un truc qui se casse tout seul et qui du coup se met à afficher des gros messages d’erreur rouges un peu partout sans qu’on puisse faire grand chose à part envoyer un rapport d’erreur (oui, Rhythmbox et son process rhythmbox-metadata qui crash à chaque fois qu’on importe des nouveaux morceaux, c’est aussi de toi que je parle !).

Bon là c’est pas Rhythmbox mais Apt ou aptitude, le gestionnaire de mises à jour d’Ubuntu, historiquement hérité de Debian.

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« Je crois que j’ai perdu le (sans) fil… »

Bon, en ce moment j’utilise Ubuntu. Pourquoi ? Un peu par la force des choses, et parce que je vais bientôt peut-être me lancer dans des activités d’initiation à Linux, et que dans ces cas-là, Ubuntu me semble incontournable (encore que ça se discute de plus en plus), et que depuis la dernière fois que j’y ai touché, ça a sacrément changé.

Bon, bref le problème de ce soir ne se situe pas là. Aujourd’hui encore, Ubuntu semble pâtir de problèmes logiciels, matériels, ou les deux, assez hallucinants pour une distribution qui se veut ouvertement très grand public, je trouve.

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zsh: command not found: virtualenv

Je me refais une petite installation Linux en ce moment.

Au moment d’installer virtualenv, ce paquet très pratique pour Python, je suis resté sur le cul en ne voyant pas la commande « virtualenv » s’auto-compléter dans le terminal, et en voyant ça s’afficher si j’essaye quand même de la taper :

zsh: command not found: virtualenv

Enfer et damnation ! Comment cela se peut-il, je viens de l’installer ?

En fait la raison est plutôt bête, étant donné que je l’ai installé avec l’option –user de pip (non, ceci n’est pas un article sponsorisé par Sam&Max…), il est allé s’installer dans ~/.local/bin, plutôt que dans les dossiers généraux du système (pour qu’il ne soit installé que pour mon utilisateur), et mon PATH ne contenait pas (encore) ce dossier.

À partir de là la solution est triviale : il suffit de rajouter 2 petites lignes dans son .zshrc (ou le fichier de config du shell qu’on utilise, en gros)…

[cc lang= »bash »]

PATH=PATH:~/.local/bin

export PATH # il se peut que la syntaxe soit différente pour les shells utilisant setenv (tcsh, etc.)

[/cc]

puis de relancer la config du shell…

[cc lang= »bash »]

source ~/.zshrc

[/cc]

et pouf youplaboum ça y est ça fonctionne !

Mais c’est con comme problème…

« Ah… Ok … »

Parfois, je trouve que certaines choses sont vraiment débiles…

Débarquant récemment sur une Fedora toute fraîche (et oui, j’ai fini par mettre ma Debian à la retraite), je tente de lire un DVD commercial lambda sous VLC et… oups, ça ne marche pas !

Cascade d’erreurs comme quoi le média ne peut pas être lu.

Un problème classique sur Linux : les DVD du commerce sont chiffrés et dans la grande majorité des cas, une distribution Linux ne propose pas de base le paquet permettant de les décoder.

Bref, installation de ce fameux paquet, répondant au doux nom de libdvdcss.

Ça ne marche pas.

Passage par divers dépôts pour installer à peu près tous les codecs de la création…

Ça ne marche toujours pas.

Mon salut est venu au détour d’un forum technique… Le device utilisé par défaut par VLC pour la lecture des DVD est « /dev/dvd », visible comme entrée par défaut de la liste labelisée « Disc device » dans le menu « Open Disc ». J’ai changé cette entrée pour la dernière de la liste, « /dev/sr0 » (qui désigne, en effet, le lecteur CD également) et… Paf, ça marche.

Je crois que plusieurs images sont nécessaires pour exprimer mon sentiment à ce moment-là…

 

 

Ah, ça va mieux après !